QUELQUES MOTS SUR LES FONDATEURS DE CE SITE...

Bienvenue à tous les amoureux de cette musique inépuisable qu'on dit "classique" !
Ils liront entre autres sur ce blog des comptes-rendus de concerts, représentations et supports (disques, vidéos, livres) relatifs au domaine dans son entier, sans préférence
aucune de période, de pays, de genre, de style, d'école...
 


Voici le site fondé par deux mélomanes indécrottables et libres, qui vivent au vert à Meudon - non loin de la maison où Wagner composa son 
Vaisseau fantôme, une nuit de sabbat dit-on. Le premier, Jacques, de formation littéraire, est Breton donc têtu, un peu grognon, avec des coups de cœur comme des aversions pouvant être tranchants, péremptoires, injustes : c'est justement pour ça qu'on l'aime !

Ses centres d'intérêt, à dire comme ça, tout à trac ? La musique instrumentale, sacrée - lyrique bien sûr. Et puis la photographie, la littérature, les beaux-arts. Quoi d'autre ? Les animaux domestiques (les chats !) et sauvages, la cuisine et l'astronomie. On le dit, il est toujours dans la lune. Ah oui, la politique et un peu de sport, aussi... Et la musique, raison d'être de ce blog ? Disons qu'il en apprécie presque toutes les époques, de la polyphonie au XXI° siècle - jusqu'à Dusapin, Glass, Adams - pour faire simple. Mais encore ? Son cœur de formation, c'est le Baroque, dans l'acception large, de Monteverdi à Mozart. Mais la vie outrepasse largement la formation !

Son pain (presque) quotidien, c'est Jean-Sébastien Bach. Depuis qu'il a reçu en pleine figure, (la première fois il y a fort longtemps, le plus récemment en 2010), le choeur d'entrée de la Passion selon saint Jean, le Cantor ne l'a plus quitté ; et le glissement des jours a rendu leur relation fusionnelle. Jeune, il est tombé dans la marmite de potion magique de Mozart, et il n'a jamais réussi à en cuver l'ivresse. Il écoute ses œuvres régulièrement, et à son âge canonique il en découvre toujours de nouvelles ! Il raffole de la musique de chambre (Beethoven, Chostakovitch, Bartok : ces grands Quatuors lui paraissent toujours appartenir à une sorte de langage hypnotique du futur, que l'humanité décrypte humblement, peu à peu... telles les Symphonies de Mahler, finalement). Monteverdi, Vivaldi, Rameau, Haendel, Gluck, Schubert, Wagner, Brahms, Bruckner, Janaček, Debussy, Rachmaninov, Schreker, Britten, Szymanowski, Messiaen (liste non limitative !)... sont aussi des piliers de sa maison sonore.


D'autres grands musiciens y occupent une place à part : d'abord Berlioz, entre autres père de l'orchestre moderne. Martinů, le plus voyageur et donc le plus acculturé des Tchèques. Il goûte aussi, pêle-mêle : Machaut, Schütz, Purcell, Couperin, Rameau, Gluck, Haydn, Weber, Chopin, Schumann... Busoni ! Les maîtres baroques de l'Allemagne du nord, la musique vénitienne ou napolitaine (des XVII° et XVIII° siècles, veut-il dire)... La musique anglaise des XIX°/XX° siècles, Delius en particulier... Les musiciens proscrits, tant par le dictature soviétique que la barbarie nazie... Et Gustav Mahler, l'unique, l'irremplaçable...

Un monument vénéré ? L'ensemble des Cantates de Bach, ou bien celui des Symphonies de Mahler, justement. Une œuvre fétiche, à supposer qu'il faille choisir ? Pourquoi pas la Juditha Triumphans de Vivaldi, dans une version rêvée d'Andrea Marcon ! Et puis, la Symphonie Concertante  pour violon et alto, de Mozart. Un chef d'œuvre écrit dans un style français plus vrai que nature, dont le deuxième mouvement constitue l'un des plus beaux duos d'amour instrumentaux - et même duo d'amour tout court - qu'il connaisse ! La Cinquième de Bruckner, sous la gravure (monophonique) de Carl Schuricht, inoubliable porte d'entrée dans l'univers du Maître. Ou le finale de la Quatrième de Mahler, quand c'est Dame Margaret Price qui le chante !

Quelques interprètes le touchent particulièrement, comme tout un chacun :  Ferrier, Landowska, Anderson (Marian), Haskil, Heifetz, Lipatti, Thill, Fricsay, Cantelli, Janowitz, Bumbry, Zimerman, Hunt Lieberson, Foccroulle, Jacobs (comme chef, pas comme falsettiste), Hampson, Von Otter, Piau, Minkowski, Kaufmann, Staier... Ouf ! Dans un autre registre, Bartoli et (parfois) Netrebko. Peut-être bien dorénavant le petit Mehta... La magnifique Cappella Mediterranea, Les Cris de Paris, Les Talens Lyriques, Le Poème Harmonique... Et tant d'autres !

Vous l'aurez compris, il est amateur rigoureux, voire intransigeant, de la démarche historiquement informée - même si, toute honte bue, il peut lui arriver de s'amuser avec du baroque "déjanté" (Simone Kermes !), ou "modernisé" à l'image de The Enchanted Island du Metropolitan Opera... "Héritier" du groupe spécialisé Qui veut la peau de la musique ancienne ? sur Facebook, qu'il a relancé, il continue d'y intervenir régulièrement, en appui de l'animateur à qui il l'a confié.
 


Mélomane sportif, le co-fondateur, Étienne, a fait son apprentissage musical à Toulouse, tout en suivant un cursus juridique en Droit européen. Il a fréquenté assidûment le Théâtre du Capitole et la Halle aux grains - trois chocs absolus : la Walkyrie avec le grand James Morris en Wotan, le Prince de Hombourg d'Hans Werner Henze, ou Curlew River de Britten. Grâce à l'Orchestre de Chambre du Capitole, son turbulent et cosmopolite directeur Alain Moglia, il a découvert des pans entiers de musique européenne et internationale : néerlandaise, anglaise, sud-américaine, canadienne,  japonaise... liste non limitative !

Éclectiques, ses goûts vont de Bruckner à John Adams, Philip Glass, en passant par Wagner, Janacek, Haendel, Delius, Offenbach... Il ne dédaigne pas les musiques actuelles, celles de Philippe Hersant, Thierry Pécou ou Guillaume Connesson. Fou de musique française, il voue un culte à Massenet, Debussy et Roussel ; il tâte de la rareté, style Regina de Blitzstein ou Street Scene de Kurt Weill - un magnifique opéra américain. Sans oublier tous ces musiciens estampillés "dégénérés" tels Schreker, Zemlinsky, Braunfels, Rathaus... et tant d'autres.

Il affiche une passion immodérée pour la comédie musicale, ou la musique dite légère ( Kern, Porter, Gilbert & Sullivan).  Les quatre partitions qu'il emporterait sur son isola disabitata : Parsifal de Wagner, Die Rheinnixen d'Offenbach, Thaïs de Massenet et la Neuvième de Bruckner.  Une autre partition fétiche : la Dixième de Mahler ! Éternel gamin, il est dingue de science-fiction -  les deux trilogies Star Wars - de "vieux ciné" (Hitchcock, Capra!), de la Bibliothèque Verte... et collectionne les albums de Spirou ! Ses films cultes : À l'Est d'Eden, Rio Bravo, Ben Hur !

... Enfin,  quand il n'écoute pas de musique, il court - sur tous les chemins.

Depuis 2012, Stéphane Houssier a rejoint ce noyau, prenant par ailleurs en charge l'essentiel de l'animation de la page Facebook.

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- Psst ! Psst ! Vous n'avez  rien indiqué qui doive être emporté sur l'île déserte ?
- Eh bien, ce pourrait être ceci :

In memoriam Lorraine Hunt Lieberson (1954-2006), Irene pour l'éternité

Illustrations, de haut en bas :
Jan Miense Molenaer (1610-1668), Portrait de famille, c. 1650 ;
Abraham Bosse (1604-1676), Musiciens, c. 1635 ;
Le Caravage, Musiciens, 1596.