Chers lectrices & chers lecteurs,
Créateur, responsable, et néanmoins heureux co-rédacteur de ce blog, je prends - pour la première fois ici - la parole à la première personne. Ces quelques lignes, à la fois musicales et très personnelles, n'engagent donc pas forcément mes deux co-rédacteurs.
Quoique personnellement agnostique, je suis depuis toujours sensible, entre autres, à la spiritualité de la semaine sainte, du Vendredi Saint et des fêtes de Pâques.
Créateur, responsable, et néanmoins heureux co-rédacteur de ce blog, je prends - pour la première fois ici - la parole à la première personne. Ces quelques lignes, à la fois musicales et très personnelles, n'engagent donc pas forcément mes deux co-rédacteurs.
Quoique personnellement agnostique, je suis depuis toujours sensible, entre autres, à la spiritualité de la semaine sainte, du Vendredi Saint et des fêtes de Pâques.
Notre société matérialiste, je n'ose écrire sécularisée, ne s'intéresse guère plus auxdites fêtes, évidemment, que pour vendre - présentement, du chocolat (admettons qu'il existe pire).
A contrario, ce que je souhaite avec acharnement y trouver, comme vous tous sans doute - croyants ou non - c'est bien un don certain du Sacré, sans lequel l'Humain n'est rien.
Après Heinrich Ignaz Franz Biber et ses insurpassables Sonates du Rosaire il y a deux ans, Gustav Mahler et sa "Passion laïque" de la Symphonie Résurrection l'an dernier (partages que j'avais opérés sur le seul Facebook)... je vous propose pour 2013 une musique encore plus proche de nous, celle du Suisse Frank Martin (1890-1974), sous les atours de son oratorio Golgotha.
Pendant évident des grandes Passions luthériennes, cette partition ténébreuse, voire tellurique, de 1945-1948 porte en elle, bien sûr, les secousses et stigmates de la tragédie mondiale qui vient de s'achever.
D'une certaine façon, et à l'inverse de Haydn (Sept Dernières Paroles du Christ en Croix), Martin semble commencer par le Tremblement de Terre, tant sa déferlante musicale donne l'impression de convoquer d'emblée l'humanité pécheresse dans l'Apocalypse !
Cette gemme tient, bien entendu, du Livre des Sept Sceaux de Franz Schmidt, de la Jeanne au Bûcher d'Honegger, tous deux de 1938... et annonce, un tant soit peu, le Poulenc des Dialogues des Carmélites composé huit ans plus tard (quoique créés en 1957).
Que cette porte ouverte sur la transcendance soit aussi l'occasion, pour Appoggiature, de marquer un léger temps de repos. D'ici quelques jours, des nombreuses chroniques en attente y prendront place : sous une forme repensée, plus à même de suivre une actualité - heureusement - féconde.
Merveilleuses fêtes de Pâques et excellent début de printemps - dans la sérénité et si possible en musique - à toutes et à tous ! ♥
Merveilleuses fêtes de Pâques et excellent début de printemps - dans la sérénité et si possible en musique - à toutes et à tous ! ♥
‣ Un captivant entretien télévisé avec Frank Martin à l'époque de ses quatre-vingts ans (1970) : http://bit.ly/YTrNz8.
‣ Note : l'intégralité de la version Reuss figure sur cette chaîne YouTube : http://bit.ly/14BUQyn. Il n'est pas non plus interdit d'acheter légalement cet enregistrement magnifique ICI : http://amzn.to/14BV5cR !
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